Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rébus de la presse

4 avril 2006

Journal de bord

La publication de ce blog continue sur Journal de bord.

Publicité
Publicité
26 septembre 2005

Annulation de la dette de 38 pays pauvres

Après les gouvernements du G8, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ont décidé d'annuler les dettes contractées par 18 pays africains, une mesure qui va être étendue à 20 autres Etats pauvres dans le monde d'ici à la fin de l'année. Une mesure qualifiée d'"historique" et qui porte sur quelque 57 milliards de dollars. Plusieurs ONG, dont la britannique Oxfam, qui ont milité pour l'annulation de la dette ont crié victoire, tout en estimant qu'il s'agit d'un premier pas dans l'aide au développement des pays pauvres.

Dans la newsletter du Monde de ce 26 septembre 2005

25 septembre 2005

Racisme au Maroc

Indignation

Lettre ouverte aux défenseurs des droits humains au Maroc

« Le criquet noir  infeste le nord du Maroc ».  Voici le titre qui figurait, en gros caractères rouges, avec la photo de trois subsahariens, sur la première page de l’hebdomadaire marocain « Achamal 2000 » (traduction : « le Nord 2000 »), numéro 283, du 6 au 12 septembre 2005, distribué dans toutes les régions du Maroc. 

« Des criquets qui infestent le Nord du Maroc », telle est la manière avec laquelle le journal « Achamal 2000 » présente les personnes issues de pays subsahariens qui se trouvent actuellement sur le territoire marocain. Quand on sait quelle calamité représentent les criquets, la comparaison est scandaleuse.  Les Razzias des criquets pèlerins et les famines qu’elles ont provoquées dans le passé marquent encore profondément  l’inconscient collectif de la population marocaine et des populations de toute la région .  Mais le titre ne s’arrête pas là, il est encore plus explicite, on y fait également usage du verbe « Yarhzoo » qui signifie ici « détruire tout sur son passage ».

Dans d’autres situations et sous d’autres cieux, précédant des massacres, on commençait par la déshumanisation de l’autre, souvent en le comparant à un animal néfaste.  Ainsi on a parlé de rats, de cafards et malheureusement maintenant au Maroc, un journal se permet d’assimiler toute une population à des criquets.

En tant que citoyens marocains immigrés en Europe, citoyens européens et amis du Maroc, nous sommes horrifiés par de tels propos et surtout consternés par le manque et/ou par l’absence de réactions au sein de la société marocaine. Ce qui laisse à penser qu’au Maroc on peut faire l’apologie de la haine raciale en toute impunité sans que cela provoque un taulé. Ce n’est pas grave, ce ne sont que des « azzis ».

Les associations démocratiques, les associations de défense des droits de l’homme, le monde associatif et la société civile marocaine doivent, devant de tels propos, réagir de manière énergique et montrer à toutes et à tous que le combat contre toutes les formes de xénophobie et de discrimination ethnique n’est pas simplement une question de rhétorique mais un travail du quotidien.

Dans un cas pareil, toutes les possibilités légales doivent être utilisées. Dans tout état démocratique, les appels au racisme sont condamnables par la loi. Les associations de défense des droits de l’homme ne peuvent-elles se porter partie civile et amener les responsables de ces propos devant les tribunaux ?

Les associations de la société civile, quant à elles, ne doivent-elles pas prendre la mesure du phénomène et mettre en place une stratégie pour combattre les causes de celui-ci et développer l’esprit de tolérance et du vivre ensemble ? Tel titre dans un journal n’est-il pas l’arbre qui cache la forêt ? N’existe-t-il pas, au Maroc, un racisme latent envers les subsahariens ?

Nous sommes bien placés, en tant qu’immigrés, pour savoir que, pendant les crises, l’immigré est le bouc émissaire idéal.

Si malheureusement demain des actes de violences racistes étaient perpétrés envers des immigrés qui se trouvent au Maroc, comme ce fut le cas en Espagne ou en Corse contre des Marocains, nous aurions tous au moins une lourde responsabilité morale car nous n’aurions pas réagi avec suffisamment de force, lorsqu’il en était encore temps, pour éviter de tels actes.

Nous vaudrions savoir ce que les différentes associations de la société civile marocaine ont entamé comme action contre ce type de dérives. Nous allons, de notre côté, les dénoncer auprès des opinions publiques européennes et nous serions heureux de leur faire savoir aussi qu’au Maroc, il existe une société civile ayant la capacité et surtout la volonté de se battre contre toutes les formes de racisme et de xénophobie.

Na’oura – « Groupe solidarité Belgique Maroc »  ASBL
Naoura_gsbm@yahoo.fr
68, Rue Coenraets, 1060, Bruxelles.
+32 477 923 361
+32 486 512 417

16 septembre 2005

Forum santé, culture et migration

ITECO, Centre de formation pour le développement organise un Forum « Santé, cultures et migrations »

Le jeudi 27 octobre, le vendredi 28 octobre et le lundi 7 novembre 2005

Selon la Déclaration universelle des droits de l’homme, « Toute personne à droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien être et ceux de sa famille… » (article 25). Pourtant, si chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la Déclaration, force est de constater qu’en 2004, l’espérance de vie à la naissance d’un enfant sierra léonais était seulement de 34 ans, soit moins de la moitié d’un enfant belge (Rapport du PNUD, 2004).

Au Sud, ces inégalités s’expliquent par une multitude de facteurs : les ajustements structurels produisant une augmentation de la pauvreté, le poids des dettes des pays pauvres sur leurs systèmes de santé et d’éducation, l’accès difficile aux médicaments, les conflits meurtriers, la désorganisation sociale liée à la propagation du sida, etc.

Face à cette situation, quelles sont les réponses sociales et culturelles qu’élaborent les individus, les groupes et les sociétés du Sud et du Nord ?

Nous avons choisi d’aborder trois réponses qui nous semblent particulièrement intéressantes pour la compréhension des enjeux liés aux thèmes de la santé, des migrations et du développement.

· Les migrations internationales des femmes et l’accès aux droits à la santé
La première réponse concerne les migrations internationales d’un groupe particulier, les femmes, parce que celles-ci sont souvent considérées comme responsables du « capital santé » de leur famille.

Quels sont les impacts des ajustements structurels sur les migrations des femmes ? Comment les migrations transforment-elles les rapports entre les hommes et les femmes au Sud comme au Nord

Comment valoriser les savoirs des femmes liés à leur expérience migratoire ? Qu’en est-il du droit d’asile pour les femmes victimes de violences du fait de leur identité sexuelle ?
Quelles sont les réponses et les résistances des femmes face au retrait de l’Etat dans le domaine de la santé ?

· Les nouveaux mouvements religieux et les cultes de guérison
La seconde réponse s’intéresse aux sens que les individus, les groupes et les sociétés donnent à la « répétition du malheur » et à la maladie au travers des nouveaux mouvements religieux (exemple, les églises de réveil) et des cultes de guérison.

Dans quelles mesures les conditions d’existence favorisent-elles l’émergence de discours et de pratiques faisant référence au religieux ? Comment l’expérience migratoire transforme-t-elle la façon de penser la maladie ? Quelles pratiques les professionnels de la santé peuvent-ils développer pour mieux prendre en compte le sens de la maladie chez les usagers ?

· Les mouvements sociaux et les luttes pour l’accès aux soins
La dernière réponse est consacrée aux mouvements sociaux crées autour de la lutte contre le sida (en Afrique du Sud et en France) et la lutte pour l’accès aux soins de santé tant au Nord qu’au Sud.

Quelle est l’histoire spécifique de ces mouvements sociaux? Comment ces mouvements ont-ils affronté les questions qui se posent aux malades, et aux associations ( stéréotypes, négation de l’ampleur de la maladie, etc..)?

Quels changements ont-ils obtenus dans les politiques publiques dans le Nord et le Sud ? Quelles sont les pratiques de collaboration entre les mouvements sociaux de malades, les associations de santé et les ONG ?

Objectifs et description de l’activité

Nous aborderons les différents thèmes par des conférences qui nous fournirons des éléments de diagnostics (le matin), et par des ateliers (l’après-midi), qui ont comme objectifs d’échanger et d’approfondir les problématiques abordées le matin.
Ce forum sera l’occasion de mieux appréhender les dimensions sociales et culturelles de la santé, et d’envisager les interrelations entre les réalités du Nord et du Sud par rapport aux thèmes. Nous chercherons également à élaborer des recommandations à destination des associations, des ONG et des institutions publiques afin de faire évoluer les pratiques professionnelles et les décisions politiques.

A travers ce forum, nous voudrions renforcer les démarches favorables à l’action interculturelle dans le domaine de la santé, en donnant la parole aux acteurs concernés. Enfin, suite au forum, un numéro d’Antipodes (publication d’ITECO) reprendra les textes des conférenciers, ainsi que les comptes rendus des ateliers.

A qui s’adresse ce forum ?

Prioritairement aux professionnels actifs dans le domaine da la santé, qu’ils soient :
- travailleurs sociaux
- membres d’associations de migrants
- employés d’ONG, d’association, ou d’institution publique
- animateurs en éducation au développement. 

Dates

Les migrations internationales des femmes et l’accès au droit à la santé :
le 27 octobre 2005.
Les nouveaux mouvements religieux et les cultes de guérison :
le 28 octobre 2005.
Les mouvements sociaux et les luttes pour l’accès aux soins :
le 7 novembre 2005.

Lieux

Le Forum « Santé, Cultures et Migrations » aura lieu à la Boutique Culturelle (Partenariat de Cureghem asbl)  au 16, rue van Lint au1070 Anderlecht (Metro Clemenceau ou tram 56 arrêt Conseil). Contact : Barbara Roman (02/522 62 35- 0473/29 30 24 ou bouticult@yahoo.fr)

Inscriptions

Le nombre de participants est limité à 45 personnes.
La priorité sera accordée aux participants qui s’inscrivent pour les trois jours. Il est toutefois possible de ne s’inscrire qu’à une ou deux journées. Vous pouvez demander un formulaire d’inscription au siège d’ITECO (ou le télécharger sur le site www.iteco.be). Celui-ci, complété, doit être renvoyé à Omar Bergallou (omarbergallou@iteco.be)
Les frais de participation, pour les trois jours, s’élèvent à 15€ (ou 5 euros par jour) pour les chômeurs, les minimexés et les étudiants, et à 21€ (ou 7 euros par jour) pour les autres. Les frais d’inscription sont à verser sur le compte 068-0915300-35 (mention Foum Santé)

Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez vous adresser à ITECO (secteur interculturel), 2, rue Renkin, à 1030 Bruxelles. Tél : 02/243.70.30.  Fax : 02/243.39.29.
www.iteco.be

Avec le soutiende la Direction Générale de la Coopération au développement (DGCD)
et de la Direction de l’Education Permanente de la Communauté Française

Programme

Soirée du Forum ‘Santé, cultures et migrations’ à destination du grand public.

Lundi 7 novembre à la Boutique Culturelle

A 20h00  Projection du film « Docteur Nagesh »  (réalisé en 2004, par Dominique Henry et Vincent Detours)

Le Docteur Nagesh assure quotidiennement une consultation gratuite à Mumbai, en Inde. Il y reçoit des séropositifs qui ne peuvent pas payer les traitements contre le VIH. Ces hommes, femmes et enfants affrontent la maladie et le rejet des autres. Dans l’intimité du cabinet de consultation, les masques tombent. La nécessité de lutter efficacement contre le sida révèle les contradictions, les mensonges et les sentiments profonds de chacun.

A 21h Débat en présence du réalisateur Vincent Detours et d’un membre du  Treatment Action Campaign (TAC) d’Afrique du Sud.

Informations complémentaires
ITECO,  Centre de formation pour le développement
Omar Bergallou - 02/243 70 30

Jeudi 27 octobre

Les migrations internationales des femmes et l’accès aux droits de santé

9h   Bienvenue et accueil de la part d’ITECO
9h30   Présentation des participant(e)s

10h30   Conférences

« L'impact de la globalisation économique sur la santé et les réponses des femmes des pays du tiers monde, dans leurs pays d'origine et dans les pays d'accueil » par Karen Bähr Caballero (juriste, doctorante en développement à l’UCL).

« Les transformations des rôles des hommes et des femmes au travers de la migration » par Fanny Filosof des Femmes en Noir.

12h30    Pause repas

13h30 - 16H   Ateliers

Atelier 1 :  « La maîtrise de son corps : une question qui reste fondamentale dans les migrations ? Comment, dans leurs pratiques, les migrants et les associations font-ils face aux questions que posent les droits sexuels et reproductifs ? »

animé par Pascale Matesquiau de l’ONG Le Monde selon les Femmes  et Maseline Zeba du GAMS (groupement d’hommes et de femmes pour l’abolition des mutilations sexuelles féminines)  ainsi que  Carine Thibaut d’ITECO.

Atelier 2 : « Comment les femmes de deux quartiers bruxellois font face aux questions de santé ?»

animé par Eleonore Armanet, anthropologue auprès du Méridien (centre de santé mentale à Saint Josse) et Pascale De Smedt et Verane Vanexem des Pissenlits (Centre de santé communautaire à Anderlecht) ainsi que Namur Corral d’ITECO

16h - 16h15   Pause
16h15 –17h  Mise en commun des ateliers

Vendredi 28 octobre

Les nouveaux mouvements religieux et les cultes de guérison

9h.  Introduction et présentation du programme de la journée.

9h15.    Conférences

« Les pentecôtistes du Burkina Faso, pouvoir et guérison », par Pierre-Joseph Laurent (anthropologue, professeur à l’Université Catholique de Louvain).

« Cultures populaires de guérison dans le Maghreb et l’immigration  maghrébine », par Olivier Ralet (philosophe, Collectif entre deux mondes).

12h30   Pause repas

13h.30 - 16h  Ateliers.

Atelier 1 : « Comment l’expérience migratoire transforme-t-elle la façon de penser la maladie ? »

animé par Bertold Openge (ethnothérapeute, La Bastide, sous-réserve) par Marianne Flament (formatrice à Cultures et santé, Promo-Santé) et  Jean Claude Mullens (formateur à ITECO).

Atelier 2 : « Quelles pratiques les professionnels de la santé peuvent-ils développer pour mieux prendre en compte le sens de la maladie chez les migrants ? »

animé par Youssra Akleh (assistante sociale et thérapeute familiale, Psycho-Etterbeek et Entr’Aide des Marolles).

16h15.    Pause
16h30.-17h  Mise en commun.

Lundi 7 novembre

Les mouvements sociaux et les luttes pour l’accès aux soins

9h  Introduction et présentation du programme de la journée

9h30 Conférence avec deux mouvements sociaux nés autour du Sida et des luttes pour l’accès aux soins.

Deux mouvements sociaux issus de deux réalités très différentes, l’une au Nord et l’autre au Sud avec :

Une représentante du Treatment Action Campaign d’Afrique du Sud, organisation connue pour son combat mené contre les firmes pharmaceutiques qui avaient porté plainte contre l’Afrique du Sud en raison de la distribution de médicaments génériques.
Khalil Elouardighi, responsable du plaidoyer pour les questions internationales d’Act Up Paris.

Conférences accompagnées d’extraits de deux films réalisés par Dominique Henry et  Vincent Detours :
« Docteur Ganesh » (l’intimité d’une consultation gratuite pour séropositifs en Inde)
« AZT, une histoire de la maladie » (le début d’Act Up et la lutte pour l’AZT aux Etats Unis).

12h 30 -13h30  Pause repas

13h30 – 16H    Ateliers

« Quels apprentissages pouvons-nous dégager après ces trois journées afin d’améliorer nos pratiques associatives ? Quelles perspectives à un niveau politique le Forum ouvre-t-il ? » 

Ateliers animés par l’équipe d’ITECO avec l’ensemble des participant(e)s à partir des trois journées du Forum ‘Santé, Cultures et Migrations’.

16h - 16h 15   Pause
16h15-17h   Mise en commun des ateliers + verre de l’amitié

Formulaire d’inscription à découper et envoyer à omarbergallou@iteco.be

Nom et prénom

Association/profession

Adresse

Mail

Tél

Je participe aux trois jours du Forum et je verse la somme de 30€ - 45€ sur le compte 068-0915300-35

5 septembre 2005

La Nouvelle Orléans est habitée à 67 % par des

La Nouvelle Orléans est habitée à 67 % par des Afroaméricains, rappelle Afrocultures. 30 % de la ville vive en-dessous du seuil de pauvreté américain... L'actualité nous rappelle douloureusement les réalités de l'inégalité, même dans le pays le plus riche du monde.

Publicité
Publicité
18 août 2005

Limitez vos emissions et compensez volontairement

Les populations des pays en développement sont plus vulnérables aux changements climatiques et moins susceptibles de s'en prémunir ou de s'y adapter financièrement et techniquement. Une compensation volontaire permet le financement de projets de développement économes en CO2 dans les pays du Sud. Ces projets s'appuyant sur la maîtrise de l'énergie et la promotion des énergies renouvelables ont pour vocation l'amélioration des conditions de vie des populations et la protection de l'environnement.

Décrouvez le principe sur www.co2solidaire.org.

19 juillet 2005

James à Jérusalem

Le voyage de James à Jerusalem, de Ra’anan Alexandrowicz, Israël, 2003, 87 min.

De son village perdu d’Afrique, James part en pèlerinage à Jérusalem. Hélas, Israël n’est plus la Terre Promise imaginée! Dès l’aéroport, James, suspecté d’être un travailleur clandestin, est jeté en prison. Un inconnu, en réalité pourvoyeur de main d’œuvre, paie sa caution. Commence alors pour James une plongée au cœur d’un système économique cruel dont il devient vite expert.

En faisant de son personnage principal un Candide ne rencontrant que cynisme et appât du gain, Ra’anan Alexandrowicz donne à son film l’allure d’une fable moderne, d’un voyage initiatique entre légèreté et gravité. « Je pense que nous avons tous un James en nous. On apprend tous trop bien comment parler de nos nobles espérances pour les oublier plus facilement. »

Infos : 32 2 217 48 47 -  liberationfilms@skynet.be  - www.liberationfilms.be

20 juin 2005

A Madagascar, les pauvres sont devenus trop nombreux

"A Madagascar, l'un des pays les plus pauvres de la planète, dont le G7 vient de décider d'annuler la dette, 70 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté. Dans la capitale, la paupérisation est si galopante que Médecins sans frontières, présent depuis 1987, a annoncé courant mai son retrait du pays. Motif : "l'accès gratuit aux soins pour les enfants des rues et leurs familles [que l'association humanitaire avait mis en place] n'est plus pertinent." Les pauvres sont devenus trop nombreux, ils ne se distinguent plus du reste des citadins".

Dans Le Monde, ce 21 juin 2005.

15 juin 2005

Pringrerie du G-8 sur la dette

A propos de l'annonce des ministres de finances du G-8, groupe des huit pays les plus riches de la planète, d'annuler partiellement la dette de dix-huit pays pays les plus pauvres, il faut remarquer que même si positive, cette mesure est partielle et incomplète et risque donc d'être cosmétique. Lire à cet égard le point de vue du Comité pour l'annulation de la dette du tiers monde, Pringrerie du G-8  sur la dette, ainsi que  la proposition de résolution présenté à la Chambre des représentants en Belgique par la deputée Zoé Genot.

8 juin 2005

Des miettes pour l'Afrique

Les Etats-Unis comptent dépenser 674 millions de dollars supplémentaires en aide d'urgence à destination des pays en développement. 674 millions, "des miettes pour l'Afrique", selon le New York Times. "Pas un centime de plus pour acheter des moustiquaires aux milliers d'enfants qui, chaque année au Sierra Leone, meurent de la malaria. Rien de plus pour former et payer des professeurs, et faire en sorte que les petites kényanes de 11 ans puissent aller à l'école. Pas un rond de plus pour aider le Ghana à sortir des légions de jeunes garçons de l'enfer de la rue. Les Américains croient que leur pays consacre 24 % de son budget à aider les pays pauvres". Il n'en dépense pourtant "moins d'un quart de pour cent". Comme par hasard, les trois pays cités par le quotidien nord-américain sont anglophones...

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 > >>
Rébus de la presse
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité